Une photo prise du jardin du Château d'Asnières sur Seine

Le centre administratif et local


Afin de pourvoir aux nouveaux besoins de la ville en matière d’équipements, il est décidé, en 1932, de construire un centre administratif et social comprenant des services administratifs, une salle des fêtes et un gymnase. Cet établissement administratif communal construit par les architectes Chevallier et Launay a été inauguré le 24 mars 1935.

Il a abrité un tribunal pour la justice de paix jusqu’en 1995. On y retrouve également deux salles de théâtre de 800 et 200 places.

Les deux sculptures du fronton ont été exécutées par Claire Colinet et René Collamarini. Sur le mur de la loggia, au-dessus de la porte d’entrée, une sculpture représente le blason d’Asnières en éclaté, fait par Louis Martin, incrustée dans une mosaïque de Hazard.

Dans la cage d’escalier, la « fresque des neuf muses » a été réalisée vers 1933 par René Collamarini, initialement pour surmonter le mur de la scène de la grande salle de théâtre. Le 19 mai 1981, elle a été déplacée à cet emplacement.

Enfin, la « jeune fille à la colombe », en taille réelle, a été réalisée par Louis d’Ambrosio.

 

L'allégorie de la Justice


L’ornementation extérieure est notamment commandée à René Collamarini qui exécute cette allégorie de la Justice drapée et munie d’attributs symboliques de la loi et du code. 

Familier du travail conjoint avec les architectes, Collamarini fera une longue carrière, émaillée de réalisations monumentales : bas-relief pour le Trocadéro, statue pour le musée d’Art Moderne de Paris en 1936, l’École normale de Pointe à Pitre, le palais présidentiel d’Abidjan en 1961. 

Son art s’est également illustré autour de personnalités, comme son épouse Mona-Dol en 1931, le Maréchal de Lattre de Tassigny en 1946, ou le président Bourguiba en 1964.

 

Les Muses 

Créé pour orner l’ancienne salle des fêtes, ce bas-relief décore désormais la volée de l’escalier du théâtre inauguré dans le centre administratif et social en 1981. 

En situation, les Muses, filles de Zeus et de la déesse de la mémoire Mnémosyne, vont souffler l’inspiration divine. Ainsi, Euterpe est-elle la muse de la musique, Clio, celle de l’histoire, Thalie, de la comédie et de la poésie pastorale, Terpsichore de la danse et du chant, Calliope, de la poésie épique, Polymnie, de la poésie lyrique, Uranie, de l’astrologie, Erato, de la poésie amoureuse et Melpomène, de la tragédie.

Une étude est en cours afin de repenser le bâtiment pour en faire une véritable structure culturelle regroupant les théâtres, le Conservatoire, des salles d’activités pour les associations.